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PrÉSentation

  • : 3singes
  • : Tai chi chuan, Taijiquan,Shuai-jiao,Shoubo,Kung-fu, wushu,Sport de combat et Activitées physiques sportives et culturelles.
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MAIS QUI EST SAN HOU ?

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Jean-Jacques Valsin...
alias San Hou ...

j'ai commencé la pratique des arts martiaux par le judo à l 'âge de 6 ans et bénéficié de l'enseignement de plusieurs hauts gradés tout en pratiquant en parallèle l'athlétisme.
J'ai ainsi pu accéder à plusieurs niveaux départementaux et régionaux et travailler avec des experts internationaux.
C'est à l'adolescence que j'ai vraiment pu approfondir mes connaissances dans les arts martiaux en étudiant le Kung-Fu Wushu ( styles du nord, du sud, les rudiments des armes (bâton, sabre et épée ...) et le Shuai-jiao, Shoubo et Taï Ji Quan).
En 1994 j'obtiens un titre de vice champion de France dans le style Tai Ji Quan et décide de poursuivre mon apprentissage et mes études à Paris. J'y rencontre de grands maîtres pour parfaire mon apprentissage et entreprends le cursus du BPJEPS pour devenir éducateur sportif.
Depuis 1995 j' enseigne les activités physiques sportives et artistiques ainsi que les arts martiaux chinois. Je travaille avec divers publics (maternelle, primaire, enfant, pré-ado, adolescent , adulte, senior) et dans différents types de structures ( associations, comités d'entreprise, sarl, collectivités territoriales).
Passionné et convaincu des bienfaits de la pratique des arts martiaux et des activités sportives, j'oeuvre pour une meilleure connaissance de ces sports tout en les rendant plus accessibles à tous dans le respect de la tradition et de la modernité.

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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 16:45

gymnastique chinoise

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 16:32
reprise des cours lundi 12 septembre 2016

reprise des cours lundi 12 septembre 2016

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 12:33
12 Tournoi international Shuai-jiao Shou-Bo

12 Tournoi international Shuai-jiao Shou-Bo

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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 11:52
Image taken from • The Yang Family History Fine Art Book • www.martialgraphics.com Image by Marco Gagnon

Image taken from • The Yang Family History Fine Art Book • www.martialgraphics.com Image by Marco Gagnon

Né en 1968 à Taiyuan, un descendant direct du fondateur du style Yang, Yang Lu Chan, Maître Yang Jun (杨军 caractères traditionnel et simplifié 杨军) appartient à la 6ème génération de la famille Yang.Fils et petit-fils de Yang Yang Zhen Daofang Maître Duo, Yang Jun est le 5ème porteur de l'héritage de la famille Yang.


Le Maître Yang Jun a commencé à étudier à l'âge de 5 ans avec Maître Yang Zhen Duo. Il est compétent dans taijiquan, épée, sabre et la poussée des mains et dans de nombreuses autres formes de Taiji. Depuis 1982, quand ils sont allés à Singapour, Maître Yang Jun Yang Zhen Duo a pris avec lui quand il a voyagé à l'étranger pour enseigner. Maintenant, après presque 20 ans et des dizaines de séminaires à travers le monde, Yang Jun est devenu enseignant à tous les égards. Sa capacité est hors de question. Sa forme se conjuguent harmonieusement douceur avec dureté, douceur et élégance, avec une expression.


Depuis 1995, Yang Jun est vice-président des opérations et de la formation Association de style Yang Tai Province Sahnxi qui compte plus de 30.000 membres dans sa province natale du Shanxi. En Octobre 1998 Yang Jun a créé le style Association internationale Yang, et depuis, il a servi en tant que président. En Août 1999 Yang Jun a déménagé avec sa femme Fang Hong, à Seattle pour lancer officiellement les travaux de l'Association internationale et d'ouvrir une école à Seattle. Yang Jun est le premier membre de la famille Yang, qui vit à l'extérieur de la Chine.
Le Maître Yang Jun a un diplôme en éducation physique de l'Université de Shanxi en 1989. En 1995, le Wushu Académie chinoise lui a décerné le titre de «grand maître de Wushu de la province du Shanxi". En 1996, il a été certifiée en tant que juge du plus haut niveau en 1998 et a été juge en chef de la compétition nationale de taijiquan en Chine.


En Juillet 2009, le premier symposium international de Taijiquan, le fondateur de la famille Yang Taijiquan, Grandmaster Yang Zhen Duo, Yang Jun a proclamé le cinquième doyen de la traditionnelle Yang Taijiquan de la famille.

par Maitre Yang Jun, 6° Generation

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 04:14

Shou-BO au Dragon Trophée 2016

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 13:13
Tai ji quan entrainement

Tai ji quan entrainement

Le tai chi chuan (tai ji quan) est connu aujourd’hui dans le monde entier comme étant un exercice énergétique ou une gymnastique de santé ou de bien-être associéé à une philosophie du yin et du yang . La pratique du taichi est, certes, efficace sur le plan du maintien et de l’amélioration de la santé pour des personnes peu sportives, mais elle peut aussi donner une autre dimension à la pratique corporelle de ceux qui sont dynamiques et sportifs.

Originelement, le tai chi chuan (tai ji quan) est un art martial.
Le terme chuan (quan), habituellement traduit par «boxe », en témoigne.

S’il est devenu si populaire s’est parce qu’il a pu, parmi les nombreuse disciplines d’arts martiaux chinois, acquérir sa notoriété par son efficacité en combatt à partir de la fin du 19ème siècle.
Mais le taichi chuan(tai ji quan) que nous connaissons aujourd’hui, surtout celui de Yang, ne nous permet que difficilement de concevoir que le tai chi chuan peut être efficace en combat de percussion.
La majorité des praticiens du tai chi chuan ne sont pas intéressés par l’aspect martial et se contentent de s’exercer au diverses formes (Tao,kata) d’enchaînements pour une pratique de bien-être.C’est un aspect, certes, positif en tant que pratique corporelle que nous pratiquons tous mais c'est aspect luis seule ne permet pas de comprendre et de profité pleinement des bénéfices du tai chi chuan .

Mais pour pouvoir pratiquer longtemps un art martial et progresser continuellement, il faut que la méthode permette une efficacité sur deux plans : celui du maintien et du renforcement de la santé(le bien-être) et celui des applications martiale le combat. La méthode du taichi chuan comporte cette efficacité sur les deux plans.

Ceux qui cherchent la qualité martiale du taichi chuan trouveront un intérêt croissant dans la pratique, car le tai chi chuan offre la possibilité de surmonter des problèmes qui résultent de l’exercice exéssif ou déséquilibré de l’entraînement de sport de combat ou martial traditionnelle .

 

 

 

 

 

Tai ji quan entrainement 2

Tai ji quan entrainement 2

Ceux qui sont peu intéressés dans l’aspect martial du taichi chuan et qui ont pour objectif a recherche du bien-être et de la santé trouveront un appui concret pour leur exercice de la forme de l’enchaînement.
La difficulté de l’enchaînement :
—posture, gestes, etc. — constitue une des difficultés de l’apprentissage du taichi chuan. Pour apprendre le taichi chuan, un grand nombre de personnes ont l’impression de bouger sans avoir de référence solide. Il est difficile de mémoriser des gestes sans s’appuyer sur des références concrètes. En prenant connaissancence du sens originel d’un geste, celui du combat, nous pouvons acquérir des repères précis et concrets, ce qui nous permettra d’exécuter un mouvement avec plus de précision.
Depuis presque cent ans, une multitude de professeurs à travers le monde entier apprennent et perfectionnent le taïjiquan. À l’aube du XXIe siècle, le taïjiquan est maintenant devenu un arbre avec de multiples ramifications.

LE PREMIER SYMPOSIUM INTERNATIONAL DES MAÎTRES DE TAÏ JI QUAN

Le riche diversité du taïjiquan a été officiellement reconnue en 2006 par environ 70 des plus connus représentants des styles de taïjiquan les plus célèbres dans le monde qui se sont réunis lors du premier Symposium international des maîtres de taïjiquan.
Le compte rendu du Symposium se trouve en détail dans le livre Accomplishments of Modern Tai Ji Masters (en chinois et en anglais), publié par Chinese Traditional Kung-fu Magazine, The Line of Chinese Traditional Kung-fu Culture, Tai Ji Quan Kung-fu Series, 2007
La rencontre qui a eu lieu dans la ville de Ma’anshan en Chine s’est conclue par une déclaration solennelle de la majorité des participants, la Déclaration de Ma’anshan, qui identifie les trois plus grandes tendances du taïjiquan à travers le monde et qui invite à la reconnaissance de cette réalité et au respect mutuel.

LA DÉCLARATION DE MA’ANSHAN

Aujourd’hui, nous les descendants et les experts représentant toutes les écoles de taïjiquan à la fois en Chine et à l’étranger nous sommes réunis dans la ville de Ma’anshan, province de l’Anhui, en Chine, pour assister au troisième Séminaire chinois des maîtres de taïjiquan de Chine et au premier Symposium international des maîtres de taïjiquan.
Nous sommes tous des propagateurs enthousiastes de la culture traditionnelle chinoise et du taïjiquan.

Le taïjiquan est une combinaison du kung-fu wushu traditionnel et du wushu sportif. Le taïjiquan peut inclure autant la compétition que la préservation de la santé. Les pratiquants du taïjiquan sont aujourd’hui disséminés sur toute la planète.

Au cours de son développement historique qui a duré près de 100 ans, le taïjiquan s’est façonné en plusieurs grandes formulations dont voici les trois principales :
le taïjiquan kung-fu wushu traditionnel [neija de la voie interne ou qigong et waija de la voie externe ou combat]
le taïjiquan pour le maintien de la santé (le taïjiquan gymnastique)
le taïjiquan sportif pour la compétition.
Nous reconnaissons officiellement l’authenticité de ses trois grandes formulations et leur perfectionnement spécifique. Nous souhaitons un enrichissement mutuel dont nous pourrons tous bénéficier, grâce à la communication et à la coopération.

Nous reconnaissons respectueusement les efforts de tous les héritiers du taïjiquan pour leurs contributions à son développement. Nous croyons que la pratique du taïjiquan sera un atout précieux pour l’humanité du futur, que les pratiquants du taïjiquan se comporteront avec tolérance et respect mutuels et qu’ils favoriseront ainsi une meilleure communication. Ensemble, ils pourront unir leurs efforts pour la promotion et le développement du taïjiquan, fleuron de la culture chinoise.


Le 18 mai 2006.
De nombreux experts ne purent se rendre au symposium mais ont exprimé leur intérêt et leurs félicitations par lettre ou par télégramme. Ceux-ci incluent Liu Jishun des États-Unis, Xu Yizhong de Taiwan, ainsi que Feng Zhiqiang, Yang Zhen Duo, Chen Xiaoxing, Wang Xian, Lin Ziqing, Jin Renlin, Jia Pu, et Hao Pingshun de Chine.

Voici les principaux représentants signataires de la déclaration de Ma’anshan. Ils sont classés selon les écoles auxquelles ils appartiennent :
L’école Fu Nei (le style Yang impérial): Xiao Tieseng et Lu Shuhui.
L’école Li Ruidong: Li Lianke.
L’école Chen Fake
1. La branche Hong Junsheng: Jiang Jiajun, Xu Guicheng, He Shugan et Peter Wu.
Les «grands-apprentis» de Hong: Wang Zhi, Wu Huaqiang, Zhao Haixiao, Feng Taifu, Lu Shibin, Xie Jianjun, Yao Shiyu etc.
2. La branche Li Jingwu: Li Shujune et Shan Ying.
3. La branche Chen Zhaopi et Chen Zhaokui: Ma Hong, Chen Zhiqiang, Wang Zhanjun, Wan Mingqun.
L’école Hao Weizhen: Wu Wen-Han.
Les «grands-apprentis» de Hao: Niu Zhongming, Liu Tianyong, Wang Xiaolun, Gao Liancheng, Chang Jun, etc.
L’école Yang Cheng-Fu
1. La branche Li Yaxuan: Chen Longxiang et Li Mindi.
2. La branche Fu Zhong Wen: Fu Sheng-Yuan, Tang Shoujin, Gu Shuping, Mo Rudong et James Fu.
3. La branche Yang Sau Chung: Ma Wai Woon.
4. La branche Don Yingjie: Dong Moli et See-ming Chan.
5. La branche Chu Guiting: Chu Yucheng et Yan Chengde.
6. La branche Ye Da-Mi: He Jihong.
7. La branche Cheng Man Ching: Candra Wibawa et Ngo Kah Keat.
8. La branche Dong Shizuo: Wang Peichang.
L’école Yang Ban Hou: Jia Anshu.
L’école Wang Peisheng: Gao Zhuangfei, Zhang Quanliang et Meng Xiangxi.
L’école Wang Qihe: Li Jianfang, Liu Shunzeng et Liu Yunting.

LA PORTÉE DE LA DÉCLARATION DE MA’ANSHAN
La déclaration de Ma’anshan est maintenant vieille de 9 ans et depuis, elle n’a été que peu rapportée en Occident. La réalité actuelle du taïjiquan demande un certain recul et exige de reconsidérer les idées généralement admises à son sujet. «Le vrai et unique» taïjiquan n’est l’apanage de personne. L’existence de ces différents systèmes de taïjiquan axés soit sur le combat, le giqong, la gymnastique ou le sport est peu connue. D’ailleurs, cette première reconnaissance officielle de la réalité des différentes formulations du taïjiquan permet de clarifier et de nuancer certains aspects encore mal compris du taïjiquan.

On peut dire qu’il y a «un seul taïjiquan» quand on fait référence à ses racines anciennes, à certains principes qui l’animent et à ses apparences extérieures. Cependant il ne faut pas perdre de vue que cette appellation recouvre plusieurs démarches distinctes qui s'imbrique et se super pose.
Le taïjiquan est une combinaison de la tradition et de modernité culturel chinoise. Le taïjiquan peut inclure autant la compétition,la self défense, la préservation de la santé,l'aspect phylosophique,artistique….etc.

 

(source kenji tokitsu , GILLES THIBAULT) compilé par jean-jacques (san hou) pour Convergences KFW

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 10:35

Echauffement Tai ji quan Shoubo

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 07:21

Shou-bo Masterclass

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:08
posture du lotus

posture du lotus

Si le nom est mondialement connu aujourd’hui, la nature même de la discipline reste particulièrement mystérieuses chez les non initiés. Le Taiji Quan, ou Boxe du Faîte Suprême, est réputé pour ses bienfaits sur la santé. Cela suffit-il à en faire une branche de la médecine traditionnelle chinoise ?

Lexique :
气工  qìgōng : le Qi Gong
太极拳  tài jí quán : la Boxe Taiji


Des apports certains pour la santé physique et mentale

La médecine traditionnelle chinoise est un système relativement vaste que l’on divise souvent en cinq branches : l’acupuncture, la pharmacopée (herbes médicinales), les massages (tuina ou anmo), la diététique et le travail énergétique.Dans ce dernier se trouve incontestablement le Qi Gong, et y est souvent classé également le Taiji Quan. Cette classification est-elle correcte ?
A vrai dire, les vertus pour la santé du Taiji Quan sont incontestables : la science s’est penchée sur la question et atteste avec certitude des bienfaits de cette discipline pour les personnes âgées. Pour de nombreux autres domaines, les études ne sont pas assez nombreuses ni approfondies pour être incontestables, mais les apports de l’art martial chinois semblent exister en ce qui concerne l’amélioration du sommeil ainsi que de la santé physique et mentale.


Un amalgame Qi Gong-Taiji Quan


Cela suffit-il à faire de la Boxe du Faîte Suprême (la traduction littérale de son nom) une branche de la médecine traditionnelle chinoise ? Rien n’est moins sûr, et une telle idée semble venir d’un amalgame fait entre ce système de combat et le Qi Gong, et par extension l’ensemble des arts énergétiques.


Une différence de taille existe, mais est souvent oubliée : le Qi Gong n’est pas un art martial mais un art énergétique. Son nom est assez clair : Qi signigie «énergie» (on peut comprendre ici bioénergie), et Gong signifie «travail».
Le Qi Gong est donc un travail sur le Qi, la bioénergie si l’on veut reprendre un concept occidental. Aucun coup de poing, aucun coup de pied n’y sont enseignés, pas plus que les saisies et clés. Le Taiji Quan  quant à lui à objectif tout autre : il s’agit d’un art martial à part entière, très clair d’après son nom : Taiji signifie le «Faît Suprême» (on peut entendre par là le terme «divin»), alors que Quan signifie «poing» ou «boxe».
Il s’agirait donc du niveau de boxe le plus élevé des arts martiaux chinois. De nombreux experts chinois de nos jours le présente d’ailleurs comme la seconde étape menant à la maîtrise totale en combat. La dernière marche de cette évolution vers la perfection n’est autre que le sans forme, la connaissance ultime qui dépasse toutes les limites.


Pourquoi le Taiji Quan est-il perçu comme une thérapie ?
En Occident, mais aussi dans les cercles les moins initiés en Chine, le Taiji Quan est donc assimilé à une pratique physique de développement énergétique, voire à une simple gymnastique pour les personnes âgées. Les raisons d’une telle méprise sont variées.
Dans l’Empire du milieu, l’épisode de la Révolution Culturelle a beaucoup joué dans ce sens. Nombre d’arts martiaux traditionnels ont été mis au banc de la société et jugés illégaux. La plupart des maîtres ont alors dû s’exiler à Taïwan, Hongkong ou dans d’autres pays pour échapper à la répression.
Lors de la réhabilitation des arts martiaux (wushu), deux formes principales se sont développées : le wushu moderne, une version nouvelle plus acrobatique et sportive des arts du combat, et le Taiji Quan. Ce dernier a été «réduit» à une forme de gymnastique douce à l’attention des personnes âgées.


Une multitude de boxes Taiji
C’est cette forme de Taiji Quan qui a pris son essor en Occident ces dernières décennies, faisant passer l’art pour une thérapie plus qu’une science du combat. Or, cette nouvelle pratique n’est dans les faits qu’une bien mince partie du trésor national chinois qu’est la Boxe du Faîte Suprême.
A l’origine, le Taiji Quan représente non pas une discipline mais un ensemble d’arts de combat, dont le style de plus ancien est l’école Chen. Si la tendance commence à s’inverser ces dernières années, c’est souvent la version de l’école Yang, antérieure à Chen, qui est perçue comme LE Taiji Quan par excellence. Logique pourrait-on dire, puisqu’il s’agissait de la forme enseignée aux masses dans les écoles, universités et parcs de toute la Chine.
Cette variante Yang, aux mouvements plus lents et amples, convient parfaitement aux personnes qui recherchent une pratique physique douce et sans risque. Mais du côté des pratiquants les plus traditionnels, cette assimilation du Taiji Quan à un seul style, qui plus est détourné de ses objectifs originels, sonne comme une injustice.


Un art martial avant tout

En Chine, où la pratique purement martiale commence à refaire surface, les maîtres sont dorénavants clairs sur le sujet : les différentes formes de Taiji Quan ne se limitent pas à une succession de mouvements lents à l’attention des aînées.
Le Taiji Quan, qu’il soit du style Chen, Yang, Wu ou autre, est avant tout un art de combat hautement élaboré et aux techniques redoutables. Une démonstration du style Chen, alternant mouvements lents et explosifs, ainsi que l’explication des applications en situation réelle, suffiraient à prouver cette idée.
Vouloir classer le Taiji Quan comme une technique physique de la médecine traditionnelle reviendrait finalement à y incorporer tous les arts martiaux, pas seulement chinois.
Car à niveau élevé, chaque pratiquant, qu’il soit karatéka, taekwondoiste ou expert en Taiji Quan, s’intéresse à la pratique énergétique, au développement de ce que les Chinois nomment le Qi, les Japonais le Ki, ou les Indiens le prana.
L’assimilation du Qi Gong et du Taiji Quan est finalement une erreur de la part des non initiés : le Taiji Quan emprunte des techniques de Qi Gong, ou s’en inspire, pour permettre aux pratiquants d’atteindre des niveaux plus élevés. Un procédé qui existe dans l’ensemble du monde des arts martiaux.
Mais en aucun cas le Taiji Quan n’est une part intégrante de la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’un art martial, d’un système de combat, comme le caractère Quan dans son nom l’indique clairement.

Source : www.icilachine.com

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:14
TaichiMag6

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