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PrÉSentation

  • : 3singes
  • : Tai chi chuan, Taijiquan,Shuai-jiao,Shoubo,Kung-fu, wushu,Sport de combat et Activitées physiques sportives et culturelles.
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MAIS QUI EST SAN HOU ?

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Jean-Jacques Valsin...
alias San Hou ...

j'ai commencé la pratique des arts martiaux par le judo à l 'âge de 6 ans et bénéficié de l'enseignement de plusieurs hauts gradés tout en pratiquant en parallèle l'athlétisme.
J'ai ainsi pu accéder à plusieurs niveaux départementaux et régionaux et travailler avec des experts internationaux.
C'est à l'adolescence que j'ai vraiment pu approfondir mes connaissances dans les arts martiaux en étudiant le Kung-Fu Wushu ( styles du nord, du sud, les rudiments des armes (bâton, sabre et épée ...) et le Shuai-jiao, Shoubo et Taï Ji Quan).
En 1994 j'obtiens un titre de vice champion de France dans le style Tai Ji Quan et décide de poursuivre mon apprentissage et mes études à Paris. J'y rencontre de grands maîtres pour parfaire mon apprentissage et entreprends le cursus du BPJEPS pour devenir éducateur sportif.
Depuis 1995 j' enseigne les activités physiques sportives et artistiques ainsi que les arts martiaux chinois. Je travaille avec divers publics (maternelle, primaire, enfant, pré-ado, adolescent , adulte, senior) et dans différents types de structures ( associations, comités d'entreprise, sarl, collectivités territoriales).
Passionné et convaincu des bienfaits de la pratique des arts martiaux et des activités sportives, j'oeuvre pour une meilleure connaissance de ces sports tout en les rendant plus accessibles à tous dans le respect de la tradition et de la modernité.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 22:06

 

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D’une manière générale, le pratiquant d’art martiaux chinois acquiert une bonne maîtrise de son corps. En effet, les techniques et mouvements enseignés sollicitent de nombreux muscles, l’ensemble des articulations et permettent une prise de conscience de son corps dans l’espace. Par ailleurs, le pratiquant acquiert petit à petit plus de tonicité, plus de souffle, et accroît le contrôle de son énergie interne. Un entraînement régulier accroîtra aussi sa souplesse, renforcera l’ensemble de ses muscles, et l’aidera à se relâcher au quotidien, notamment dans des situations stressantes.

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 23:41

 

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Le Qi Gong et les arts martiaux chinois sont des techniques de longévité. Cependant, de mauvaises postures ou des étirements trop forcés peuvent être à l’origine des blessures. Mais les enseignants sont attentifs et vous apprendrons à vous préserver. Même lors des combats les coups doivent être maîtrisés, le maître mot est le respect de soi et de l’autre.

 

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 23:56

 

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Fondamentalement, ces deux concepts n’ont rien à voir. Mais l’évolution des sociétés fait qu’ils se trouvent souvent mêlés et fondus (voire confondus). Un sport est une discipline physique encadrée par des règles et présentant un enjeu. Un art martial est une activité physique d’autodéfense liée à une pratique culturelle, chargée de sens et d’histoire. Le Kung Fu wushu est donc une activité composite, faite à la fois de techniques de combat, mais aussi de philosophie, de culture, d’histoire(s), de traditions et d’esthétique. Il y a dans le Kung Fu wushu une composante sportive mais celle-ci ne constitue pas l’essence de la discipline, c’est un ajout récent à une pratique très ancienne. Les disciplines enseignées Taï ji quan , Shoubo shuai-jiao.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 12:53

 

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Kung Fu signifie «travail accompli» ou «réalisation personnelle». Il implique un niveau d’excellence dans une quelconque discipline : la littérature, l’aquarelle, la cuisine ou les arts martiaux.


Wushu peut se traduire par «Art de la Guerre» mais il signifie originellement «Art s’opposant à la lance» donc à la violence. Cet art regroupe un ensemble de disciplines : la philosophie, la pharmacopée, la méditation, l’art de monter à cheval et de les dresser, l’art de soigner les blessures, l’étude des phénomènes célestes…


Kung Fu Wushu signifie donc «réalisation personnelle dans l’art s’opposant à la violence».

 

On peut dire que le Kung Fu Wushu est une recherche de l’union de l’esprit et du corps. La pratique du Wushu exige le calme et la décontraction aussi bien que la rigueur et la dureté pour arriver à contrôler ses forces physiques et psychiques.

 

La pratique du Kung Fu Wushu vise à :

 Apprendre à combattre

 Conserver et améliorer l’état de santé,

Renforcer son efficacité physique et mentale

 Fortifier le caractère et les qualités morales

 S’exprimer sur le plan artistique

... en un mot s’accomplir!

 

 

introduction du projet éducatif de l'association convergences Kung Fu Wushu contributeur jean-jacques,Anaîs,Nicolas

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 01:31

 

 

 

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Wushu (terme)


En français, le terme « wushu » peut désigner :

 

 

la transcription sans accent des caractères chinois simplifiés 武术 (traditionnels 武術), transcrits en pinyin par wǔshù, et traduits littéralement par l'expression française « art martial », sans référence explicite à une origine chinoise .

un sport de compétition contemporain, réglementé à partir de 1949 en République Populaire de Chine, aussi désigné de manière plus précise en français par « wushu moderne ». par dérive sémantique , ce terme peut désigner en français l'ensemble des arts martiaux chinois traditionnels et modernes, également désignés populairement par « kung-fu »

 

Etymologie de 武術

 

L'examen des caractères qui le composent montre que le terme chinois a un sens général :

武 (wǔ) : ce sinogramme (pictogramme) représente le radical 止 "stopper" sous 戈 une « hallebarde », cela veut dire "arrêter la lance" qui est symbole de combat ou de guerre. Ainsi pour les Chinois l'objectif de la Force ou du militaire est d'arrêter la guerre, c'est pourquoi ce qu'ils apprécient le plus est de gagner la guerre sans combat, c'est-à-dire éviter la guerre. C'est le sens que les Chinois lettrés conçoivent de ce terme.

Dialectiquement, tout est relatif, même pour arrêter le combat ou éviter la guerre, les termes "combat" et "guerre" ne peuvent éviter à être prononcés, de cette façon, 武 wǔ garde en aspect inférieur quand même le sens de Force, militaire, combat, etc., ainsi l'adjectif français "martial" est une traduction néanmoins appropriée bien qu'il perde l'aspect supérieur de ce terme au champ linguistique chinois.

術 ou 术 (shù) : les moyens nécessaires relèvent de l'idéogramme Shu, les savoirs-faire, les connaissances multiples (médecine, art du combat, art de la guerre, techniques des armes, diplomatie, etc.). Ici, le terme « art » est à comprendre dans son sens ancien : celui (l'artisan) qui par un apprentissage long et rigoureux possède un métier.

 

Le mot « wushu » est absent des dictionnaires de la langue française, mais son usage est fréquent depuis les années 1990 dans les ouvrages présentant les arts martiaux. Voir notamment Gabrielle et Roland Habersetzer, Encyclopédie des arts martiaux de l'extrême-orient. Pour le locuteur français, son sens est différent de 武术 et peut être rapproché du sens de 中国武术 zhōngguó wǔshù « wushu de Chine ».

 

Dans les langues chinoises, plusieurs termes différents de wushu désignent les arts martiaux de Chine. Notamment 中国功夫 (pinyin: zhōngguó gōngfū pour désigner les arts martiaux nationaux.

 

Origines du terme 武術

 

D’après Kang Gewu dans son ouvrage « Recueil pratique des arts martiaux chinois »1, le terme de « wushu » apparaît pour la première fois pendant la dynastie Liang de l'époque du Nord et du Sud (Nanbei chao, 502-557), dans le recueil des textes de Xiao Tong (501-531), qui n’est autre que le fils aîné de l’empereur Liang Wudi, Xiao Yan. Le terme y désigne les techniques militaires en général qui étaient auparavant nommées « techniques de combat » (jiji) et « arts guerriers » (wuyi). La notion de techniques militaires est comprise comme moyen de préserver un royaume, de préserver la dynastie et de préserver l'intégrité physique du dirigeant.

 

Le terme « wushu » fut peu usité pendant l’antiquité chinoise, il ne s’est vraiment répandu qu’à la fin de la dynastie Qing et après l’avènement de la République de Chine en 1911. En 1915, Ma Liang édite son fameux manuel d’entraînement qu’il nomme « Les nouveaux arts martiaux chinois »2. À partir de cette époque, le terme « wushu » perd de son sens de techniques de préservations à caractère militaire pour désigner plutôt un type d’activité sportive traditionnelle. Ce changement prend en considération l'apport de la conception occidentale du sport (hygiène physique et rationalité anatomo-physiologique) et les conceptions médicales traditionnelles chinoises. La définition usitée de wushu dans les manuels devient alors : manière de pratiquer et d’utiliser les arts de combat, les pratiques et techniques afférentes (gymnastiques, hygiène sportive, etc.) et les enchaînements codifiés esthétiques ou gymnastiques.

                                                                                                                                

 

   Source wikipédia

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:38

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Le terme Wushu est apparu aux alentours du 5ème siècle et fut officialisé par la suite en République Populaire de Chine afin de désigner l’ensemble des Arts martiaux chinois. Le Wushu joua un rôle très important dans l'histoire de la Chine et en fut même souvent un point crucial. Le Wushu était constitué d’une multitude de techniques mixtes pour lui donner plus d’efficacité, de puissance et d’ampleur dans son application militaire lors des combats. En ce temps là le Wushu était un Art véritablement complet, destiné à vaincre en temps de guerre. Les différents aspects qui composaient alors le Wushu n’étaient pas destinés à tous les combattants, ils se divisaient souvent en une partie visant l’entraînement personnel d’un soldat et une autre réservée à l’élite du commandement des armées.


L’entraînement du soldat se composait de l’étude et la pratique des techniques martiales suivantes :

 

La vertu Martiale (Wude)

La lutte (Shuai Jiao)

La boxe (Quanfa)

Les coups de pied

Les armes (Shi Ba Ban Wuyi)

Les méthodes de renforcement (Gongfa)

La cavalerie (art de monter a cheval et de les dresser)

La médecine (art de soigner les blessures)

La Natation

L’escalade


De plus l’entraînement réservé à l’élite du commandement des armées incluait l'étude de :


La stratégie

La cartographie

La géopolitique

L’art de commander aux troupes

L’espionnage

Les mathématiques

La cryptographie

Les prédictions météorologiques

La navigation

L’approvisionnement

Les phénomènes célestes

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 23:55
 
 
 
Les chinois désignent l’ensemble de leur patrimoine martial sous plusieurs dénominations génériques dont les plus utilisés sont Guoshu (art national), Quanfa (technique de boxe) et surtout Wushu (art martial). Mais les occidentaux préfèrent le terme kung-fu.
La signification exacte du terme Wushu ? Le premier mot, wu a deux sens. Au sens large, il désigne l’ensemble des activités physiques, la recherche de la santé, de la longue vie c’est-à-dire tout ce qui se rapporte au corps. Son second sens est plus restreint : il peut se traduire par action militaire et plus généralement par l’art du combat. Le second mot, Shu est rarement utilisé seul et son sens est défini par les mots qui l’accompagnent. Ainsi, par exemple Ji shu veut dire (technique), yi shu (art) etc. L’expression Wushu qui désigne l’ensemble des arts martiaux chinois (du nord et du sud) possède tous les sens et regroupe tous les styles de combat avec armes (lance, bâton, épée, sabre...) ou à mains nues, comme le Nanquan, le Changquan, le Taijiquan, le Qiqong (travail du souffle), le San Shou ou le Sanda - forme de combat libre sportif réapparu en 1979 sous l’influence de l’Occident - combinant boxe pied poing à des techniques de lutte, le Shuai-jiao (lutte chinoise) et le Shoubo nouvelle expression du combat libre combinant la lutte chinoise et la boxe poing pied, etc.
En Occident, pour désigner ces mêmes arts martiaux, nous employons improprement le terme kung-fu. Ce décalage au niveau de la terminologie s’explique aisément. En effet, le mot kung-fu se traduit exactement, par le temps, l’aptitude, la virtuosité..., c’est-à-dire les qualités nécessaires à la pratique des arts martiaux chinois. Le temps, en particulier, est un élément précieux, car pour développer sa technique et ses qualités physiques et mentales, il faut répéter sans cesse les mêmes mouvements. Voilà pourquoi les pratiquants du Sud de la Chine essentiellement ont peu à peu, utilisé ce terme (kung-fu) pour désigner la pratique du Wushu.
L’engouement de l’Occident pour les arts martiaux chinois remonte à une vingtaine d’années. Les chinois qui ont popularisé le Wushu, par l’intermédiaire du cinéma de Hong Kong (et des films de Bruce Lee) étaient surtout originaires des provinces du sud.
Il ont donc répandu les styles du sud et leur vocabulaire, et par conséquent le mot kung-fu.
Dans la civilisation chinoise, le Wushu tient une place essentielle, supérieure à celle des techniques de combat. En effet, en plus de l’aspect martial (apprentissage des techniques et tactiques de combat), le Wushu regroupe d’autres disciplines majeures telles que la philosophie, la médecine, l’art...
Pour le combat, les techniques du wushu se divisent traditionnellement en deux familles: Quan Shu et Jiao shu. Le Quan Shu regroupe les techniques de frappe à longue distance et le Jiao Shu les techniques de corps à corps.
La traduction littérale de Wushu est << l’art de s’opposer à la lance>> improprement traduit par << arts martiaux chinois>>. Sa première phase d’évolution remonterait à 2600 av J-C. Les historiens et sinologues le considèrent comme l’ancêtre de tous les arts martiaux d’Extrême Orient.
Jadis utilisé à des fins guerrières, le Wushu est actuellement un art de vivre, un épanouissement et une maîtrise de soi, un sport apprécié de tous et non plus un triomphe sur autrui.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 23:12








Le but original des arts martiaux était de se préserver de toute agression éventuelle


Combattre pour tué et ne pas être tué. Les hommes devaient combattre pour survivre.

L'évolution du monde fit perdre à ces pratiques leurs fonctions premières. Ces pratiques d'un temps révolu devaient disparaître. Pourtant ces pratiques existent toujours et la disparition de leur fonction première a fait naître d'innombrables motivations nouvelles.
Le jeu martial touche à l'essentiel de la nature humaine, l'enjeu du combat et de son entraînement n'est plus totalement dans sa dimension brutale où la victoire physique compte seule, mais dans la nécessaire compréhension des autres et de soi-même.
Le bon combattant est celui qui se connaît et qui connaît les autres. Il est celui qui ne se ment pas à lui même.
Ce dur travail sur soi lié à l'entraînement physique et mental et à la perfection de plus en plus fine des éléments techniques de sa discipline est une initiation à une maîtrise globale des choses de la vie. A ce niveau d'ambition, la pratique martiale est créatrice de maturité intérieure voire de sagesse. C'est l'un des messages essentiels des arts martiaux liés traditionnellement à la culture orientale, mais que nombre de cultures martiales ont exprimé d'une façon ou d'une autre.
Etre combattant, compétiteur, artiste, mage ou sage. Voilà les transfigurations que rendent possible l'entraînement et le temps passé à l'engagement et l'expérience dans la pratique de combat qu'elle soit sportive ou guerrière.
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:19



Sport de combat

Définition



Sport : le terme de sport a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « loisir ». En traversant la Manche, desport se mue en sport et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques, dotées d’un règlement des compétitions et d’une fédération.

Ce terme regroupe un ensemble de disciplines où deux adversaires s'affrontent dans le but de dominer physiquement soit en portant des coups soit en se projetant ou se neutralisant.Les principaux sports de combat sont : Les arts martiaux, les boxes pied poing et  anglaise,lutte et escrimes divers.

On établit habituellement une distinction entre les arts martiaux et sport de combat. Les arts martiaux sont conçus comme une philosophie du corps et de l'esprit et ne se pratiquant pas dans l'esprit de compétition avec l'autre, ils ne sont donc pas à proprement parler des sports. Mais sous l'influence de l’Occident ils ont évolué récemment dans cette direction.

On peut classer les sports de combat en 3 grandes catégories :

Les sports de combat reposant sur le corps à corps avec saisies, projections, immobilisations.

Les sports de combat reposant sur l'utilisation des armes naturelles du corps pour donner des Coups.

Les sports de combat qui utilisent des armes et instruments divers.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 02:52

 




Un art martial est le plus souvent un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi. Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles similaires existent dans de nombreuses régions et cultures.

L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde.

L’utilisation du terme "art martial" concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie  . Cette appellation s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, . Bien que l'utilisation art martial se soit généralisé, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude du combat.

Définition

De manière littérale, « art martial » signifie à utilité militaire, toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial sous entend une origine asiatique, l'escrime française  ou la savate sont rarement citée comme art martial.

Actuellement, celui qui pratique les arts martiaux n'a pas pour objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal à son adversaire. Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation d'apprendre des techniques permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser. À notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation de ces techniques ne peut survenir qu'en des occasions rares et extrêmes. Par conséquent, aujourd'hui plus qu'hier, la recherche d'un meilleur contrôle de soi et de son environnement est primordiale. C'est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées. Cependant, il ne s'agit pas non plus d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).

Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence. Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié. Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, voire la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.

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