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PrÉSentation

  • : 3singes
  • : Tai chi chuan, Taijiquan,Shuai-jiao,Shoubo,Kung-fu, wushu,Sport de combat et Activitées physiques sportives et culturelles.
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MAIS QUI EST SAN HOU ?

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Jean-Jacques Valsin...
alias San Hou ...

j'ai commencé la pratique des arts martiaux par le judo à l 'âge de 6 ans et bénéficié de l'enseignement de plusieurs hauts gradés tout en pratiquant en parallèle l'athlétisme.
J'ai ainsi pu accéder à plusieurs niveaux départementaux et régionaux et travailler avec des experts internationaux.
C'est à l'adolescence que j'ai vraiment pu approfondir mes connaissances dans les arts martiaux en étudiant le Kung-Fu Wushu ( styles du nord, du sud, les rudiments des armes (bâton, sabre et épée ...) et le Shuai-jiao, Shoubo et Taï Ji Quan).
En 1994 j'obtiens un titre de vice champion de France dans le style Tai Ji Quan et décide de poursuivre mon apprentissage et mes études à Paris. J'y rencontre de grands maîtres pour parfaire mon apprentissage et entreprends le cursus du BPJEPS pour devenir éducateur sportif.
Depuis 1995 j' enseigne les activités physiques sportives et artistiques ainsi que les arts martiaux chinois. Je travaille avec divers publics (maternelle, primaire, enfant, pré-ado, adolescent , adulte, senior) et dans différents types de structures ( associations, comités d'entreprise, sarl, collectivités territoriales).
Passionné et convaincu des bienfaits de la pratique des arts martiaux et des activités sportives, j'oeuvre pour une meilleure connaissance de ces sports tout en les rendant plus accessibles à tous dans le respect de la tradition et de la modernité.

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 23:21



Définition


Cette terminologie apparemment latinisante (martial du latin mars dieux de la guerre) est en fait un anglicisme qui n'apparaît dans les textes français que vers les années soixante.
Ce sont les Anglo-saxons dominateurs au Japon sans doute impressionnés par la diversité des démonstrations martiales qu'on leur présentait et par l'idéologie samouraï dont elle se paraît encore, qui inventèrent le terme Martial Art pour désigner ces ensembles exotiques et spectaculaires qui leur paraissaient si différents de ce qu'ils connaissaient !


Cette expression est rapidement adoptée. Elle est attestée dès 1903 par Jigoro Kano fondateur du judo dans un discours en anglais. A l'époque il n'est question que de techniques japonaises  de combat. Le terme anglais Martial Art se traduit littéralement en Japonais Bugei et en chinois, Whushu et ne fait allusion qu'à la notion de savoir faire.


Aujourd'hui le terme art martial est utilisé pour désigner une école où est enseignée les techniques de combat et la maîtrise de soi.

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 04:04

 

Shoubo Moderne
 
Un art de combat qui unit le kung-fu wushu et le shuai-jiao (lutte chinoise)
 
 
 
 
  
Issu d'un ancien art de combat traditionnel chinois, le shoubo moderne conserve ses caractéritiques originelles (toutes les orientations techniques sont enseignées). Il propose néanmoins, une approche édulcorée de son versant guerrier historique.

Le shoubo moderne est donc une réflexion récente sur les arts de combat traditionnel et moderne chinois. Cette synthèse est le fruit de l’expérience et de la réflexion de Maître Yuan Zumou.

 

 

 

Né à Jiangsu, près de Shanghai en 1940, Yuan Zumou a débuté sa pratique des art martiaux à l’âge de 14 ans par la boxe de shaolin. Il commence la pratique du shuai-jiao sous l’autorité du célèbre Song Zen Pou (c’est grâce à ce dernier que l’enseignement de la lutte chinoise a pu préserver sa pureté technique durant la période trouble qu’a connu la Chine de 1911 à 1949). Song Zen Pou a également créé les bases d’un enseignement moderne et universitaire de ce sport. Entraîneur de l’équipe de shuai-jiao de Shanghai ,et de son fils, Song Pou Zen est champion de shuai-jiao de Chine en 1953.En même temps que l’étude du shuai-jiao, Yuan Zumou étudie les techniques de qi gong sous la direction du Maître Ten Soun Kwang. En 1958, alors qu’il fait parti de l’équipe de Shanghai, Yuan Zumou entre à l’institut des sports de Shanghai pour préparer un professorat et une spécialisation dans la pratique du shuai-jiao auprès du maître Zhou Shibing. Pendant ses études, il s’exerce parallèlement à la lutte chinoise, à la lutte libre et Greco Romaine. Il termine ses études en 1963. En 1965 il devient champion de Chine et reçoit le titre honorifique d’athlète le plus méritant, décerné par la commission d’état de l’éducation physique et sportive. C’est en 1965 que lui est décerné le titre de Maître par le ministère des sports. Il devient alors entraîneur de shuai-jiao et à son tour forme plusieurs champions de chine. Après les pratiquants chinois se sont les français qui depuis 1987 bénéficient de son enseignement.

Précurseur et pionnier des arts de combat traditionnel en France depuis plus de 14 ans, maître Yuan Zumou se consacre à faire connaître cette discipline en Europe et en Afrique du Nord avec beaucoup d’application. Depuis 1991 il organise régulièrement des tournois internationaux de shuai-jiao. Maître Yuan Zumou a formé de nombreux élèves qui ont tous obtenu de très bons résultats en compétitions internationales.

Le shou-bo est un ancien terme historique pour désigner le combat en Chine puisqu’il date du IIIème siècle avant Jésus Christ.<<shou>> signifie la main et <<bo>> le combat.

 

 

D’après les recherches faites par les plus grands historiens et les plus grands experts en arts martiaux chinois, le shou-bo est un des types de combat des anciens art martiaux chinois dans lequel étaient autorisés les coups de poings , coups de pied, saisies, projections. Celui qui tombait à terre ou qui sortait de l’aire avait perdu le combat.

Déjà pratiqué au IIIème siècle avant Jésus Christ, sous la dynastie Song, son essor a duré près de 1500 ans. C’était, à l’ époque, l’art martial chinois prédominant.

Le shoubo emprunte des noms différents de dynastie en dynastie.

Dans la dynastie Qin et Sui : shou-bo
Dans la dynastie Han           :Bian 
Dans la dynastie Tang         :xiong pu
Dans la dynastie Song         :shou-bo, xiong pu et sanshu
A partir de la dynastie Yuan (13 siècle et 14 siécle),le développement du shuo-bo a été stoppé par la suprématie mongole en chine. Les mongoles redoutaient, en effets les révoltes chinoises   étaient avant tout passionnés par la lutte.
Le fait que la lutte aie été favorisée a cette époque et que les combats pieds poings soit interdit et étant uniquement tolérés dans les démonstrations et dans les théâtres explique donc le déclin que le shou-bo a connu a cette époques.
Après la dynastie des Yuan , au cours de la dynastie Ming sous le gouvernement de la minorité chinoise des Han, les techniques de coup de pieds et de poings sont réhabilitées et nommées a l’époque <<quan-shu>>, ancien terme pour le wushu actuel. Tous les styles de pieds poings remonte a la dynastie Ming.
A partir de la dynastie Qing , l’ors que l’empereur a considérablement favorisé le développement de la lutte, les anciens arts martiaux chinois ont subi une évolution importante. Ils ont emprunter a cette époque deux voies différente.
D’un coté, le shuai-jiao (lutte chinoise) avec les techniques d’esquive, de projection, et de corps a corps.
De l’autre, le quan-shu (wushu), utilisant les coups de pieds et les coups de poings et leurs enchaînements.
En faite ces deux courants sont complémentaires et se sont interpénétré au cours de leur différente phase d’évolution comme l’exprime un ancien dicton chinois <<à longue distance on frappe, a courte distance on projette>> .
 
Traditionnellement, les arts de combat chinois regroupés sous l’appellation générique de wushu ,comprenant quatre type de techniques :<<da, ti, na, shuai>> C’est a dire la boxe en faite toute les techniques de main la savate toute les techniques de pied, les saisies et enfin les projections.
Le shou-bo historiquement était utilisé pour sont efficacité au combat corps a corps et a distance, ces pour cela que les mongoles l’ont interdite et luis on préféré la lutte (shuai-jiao)
Le shou-bo moderne se veut être une synthèse de ces courants séparé historiquement et un pont entre la tradition et la modernité. IL    met en avant les principes de la pensé traditionnels chinoise ( bouddhisme, taoïsme, confucianisme) et les dernières recherche scientifiques sur les activités sportives lié aux arts martiaux. Les techniques de saisies et de projections ne laissant pas en reste la boxe et la savate. Toute fois les coups au visage et au partie génital et coup de genou sont interdit. L’objectif étant de proposé une activité ludo- martial englobant une mixité des techniques accessible a tous et respectant l’intégrité physique des pratiquants.
 
 





 
 

 
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 00:38

 

 

 

Le shuai-jiao atteint son apogée sous la dynastie des Qing (1644-1911) avec le shangpuying, école directement rattachée à la cour impériale. Cette dernière était constituée de plus de trois cents lutteurs dont certains étaient employés directement au service de protection de la garde impériale. C'est pendant cette période que la lutte chinoise et les différentes luttes des ethnies du Nord s'enrichissent mutuellement.
A la dissolution du shangpuying , les maîtres se séparèrent au quatre coins de la Chine pour répandre leur art et vivre de leur connaissance. Certains d'entre eux entrèrent au service de seigneurs de la guerre ou devinrent des hommes de mains qui escortaient les caravanes de riches marchands.
Le shuai-Jiao serait partagé en trois courants: le baoding, le bijing et le tianging.
Il fut introduit en Europe en 1987 par le maître Yuan ZUMOU qui n'a cessé de le développer.
 
 

 

Les spécificités de la lutte chinoise

 

 

 

 

Selon la tradition les arts de combat chinois comprennent quatre techniques

 

 

 

  Ti : les pieds

 

 

 

Da : les poings

 

 

 

Na : les saisies

 

 

 

Shuai : les projections

 

 

 

Le shuai-jiao regroupe les principes Na (saisies) et Shuai (projection). Cependant l'antique shuai-jiao possédait des coups frappés. La stratégie de combat est de casser la distance pour utiliser les techniques de projection.
La lutte chinoise est en opposition avec tout idée d'agréssion. La finalité du shuai-jiao est de dévellopper le control de soi face à toutes les situations, qu'elles soient de combat ou de la vie sociale.
 
 
 

 

 

 

 

 

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 21:01

 

 

Shuai-Jiao
 
 
Historique
 
Il y a quelques années le public français découvrait le Kung-fu et le Tai-Chi-Chuan. Une nouvelle discipline fait son apparition dans l’hexagone : il s’agit du Shuai-Jiao, art des saisies et projections.
 
Précisons tout de suite que le Shuai-Jiao n’est une nouveauté que pour l’Occident, les Chinois le pratiquant depuis trois millénaires alors que les experts du Budo à mains nues japonais y voient une des principales sources de leur pratique.
 
Il nous semble indispensable de situer la place qu’occupe cette discipline au sein des arts martiaux chinois et d’en présenter un bref aperçu historique, ce qui répondra à la question : qu’est-ce que le Shuai-Jiao?
 
Traditionnellement, les arts de combat chinois (regroupés sous l’appellation générique de Wushu) comprenant quatre types de techniques : « da, ti, na, shuai » c’est à dire la boxe (en fait toutes les techniques de mains), la savate, les saisies et enfin, les projections.
Les techniques de poing et de pied forment ce que nous appelons en Occident le Kung-Fu. Le Shuai-Jiao regroupant quant à lui les principes « na » et « shuai » (saisir et projeter).
 
En fait ces deux disciplines sont complémentaires comme l’exprime un ancien dicton : « à longue distance on frappe, à courte distance on projette »(yuan da jin shuai). Il s’agit d’une stratégie du combat qui consiste à « casser la distance » pour vaincre grâce à des techniques de corps à corps.
 
C’est pourquoi les maîtres de Kung-Fu sont souvent également expert en Shuai-Jiao et nombreux sont les « taolu » (katas) de Kung-Fu dont certains mouvements, à la signification parfois obscure pour les pratiquants actuels, correspondent à des projections.
Par ailleurs, la pratique du Shuai-Jiao est en rapport avec celle du Tai-Ji-Quan avec une commune utilisation des principes de souplesse et de circularité des techniques.
 
L’histoire du Shuai-Jiao est très ancienne, la tradition faisant remonter son origine à l’époque légendaire de l’Empereur Jaune. Selon les textes et les témoignages archéologiques, le Shuai-Jiao se développait déjà avant notre ère. Ainsi sous la dynastie des Zhou (- 1122 à -221) le Shuai-Jiao servait à l’entraînement des armées, rôle qu’il allait garder tout au long de son histoire.
 
Lors de la dynastie des Qin (-221 à -207) il devint un divertissement apprécié de l’aristocratie. Les premières compétitions eurent lieu au début de l’ère chrétienne. Celles-ci prirent une ampleur extraordinaire à l’époque des Sui (581 à 868) où elles se déroulaient sur plus d’un mois et en présence de l’Empereur.
Les annales de l’époque rapportent que des mandarins, indignés par le faste de ces réunions qui détournaient le peuple de ses activités, en réclamèrent l’interdiction.
Mais bien des empereurs eux-mêmes se passionnèrent pour l’art de la lutte.
Le cas le plus fameux est celui de l’empereur Zhuangzong de la dynastie Tanq (618 à 907) qui joua et perdit une ville dans un combat contre Li Cunxian grand champion de l’époque.
 
En arrivant à la période des Song (760 à 1278) des écrits sont consacrés au Shuai-Jiao avec notamment le « Jiaoli Ji » (Livre de la lutte) qui en présente l’histoire, les théories et les techniques et qui est attribué à un certain Diao Luzi.
De nombreux ouvrages de l’époque le mentionnent tels que le fameux roman classique « Au bord de l’eau ».
 
Lors du règne de l’Empereur Wanli (1573) de la dynastie Ming, la grande encyclopédie « Wanbao quanshu » éditée sur ordre impérial lui consacrait une étude. Ce texte passa au Japon où il influença probablement le développement du Ju Jitsu.
 
A la même époque un expert de Shuai-Jiao, Chen Yuen Lu, se rendit dans ce pays et enseigna son art à trois disciples qui par la suite fondèrent chacun leur propre école de Ju Jitsu dont le Kito-ryu, une des sources du Judo moderne.
Notons encore que le créateur de l’école Yoshin-ryu était un médecin japonais qui avait acquis son savoir…en Chine.
 
Ces influences chinoises sur la formation des arts martiaux japonais sont d’ailleurs un fait commun de nombreux pratiquants et historiens, et la conséquence du rayonnement culturel de l’Empire du Milieu à cette époque.
Avec la dynastie des Quing (1644-1911) le Shuai-Jiao devait se structurer en écoles dont la plus fameuse fut « Shangpuying » école rattachée à la cour impériale qui comptait trois cents athlètes se consacrant entièrement à cet art et affrontant régulièrement d’autres équipes de lutteurs, parfois venues de Mongolie.
De nos jours, le Shuai-Jiao est devenu une discipline sportive importante tant en République populaire Chinoise qu’à Taiwan.
 
Il commence à se développer aux Etats-Unis, au Canada, et plus récemment en France et en Espagne grâce au travail de maître Yuan Zumou.
 
- Une très grande richesse technique.
Avec une tradition riche de plusieurs millénaires, le Shaui-Jiao possède des techniques très élaborées dont l’exécution repose sur l’habileté et la vitesse, et non pas sur l’emploi de la force brute
 
 
- Un sport efficace.
Discipline pratiquée autrefois par les militaires et très liée au Kung-Fu, le Shuai-Jiao possède également les notions de combat à longue distance et en corps à corps (shoubo). Ici, et bien que certaines techniques dangereuses soient interdites en compétition, le sport reste inséparable de la self-défense et la plupart des techniques applicables en combat de type « Kung-Fu ».
 
 
- Une technique esthétique.
Spectacle apprécié des empereurs, le combat de Shuai-Jiao digne de ce nom doit être basé sur l’emploi de la souplesse et présenter un haut niveau technique.
Ainsi en sont jugées non seulement l’efficacité mais également la valeur de la prestation technique.
 
 
 

 

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